Je traverse le lac Titicaca pour accéder à la Bolivie. Ici sera le pic de mon voyage, une dernière ascension avant de redescendre sur les terres péruviennes. Plus je me rapproche du soleil plus le vent souffle fort. Il a fallu faire un arrêt à Copacabana avant de traverser le lac en bateau. Lieu touristique qui a gardé le charme des petits ports. C’est avec une petite musique reggae que je déguste mon premier repas bolivien. Je ne sais pas si c’est parce que le drapeau bolivien et le drapeau reggae ont les mêmes couleurs, mais en Bolivie ils aiment le reggae. La musique est malheureusement meilleure que le repas. Mais je ne m’arrêterai pas sur une seule impression. Je garde espoir.
Me voici à La Paz. Je passe derrière les pas du Pape François; il était présent la semaine dernière. On m’a dit que toute la ville était présente pour sa messe. Ce devait être un grand évènement. Sûrement comme la fête nationale que je vis en direct. Après plusieurs heures de préparatif et de défilé militaire durant la journée, ce fut un énorme concert le soir. Ça dansait, mangeait, buvait, festoyait, plus un mètre carré n’était libre ce soir là (si je n’ai pas mis de photo du concert c’est qu’il y avait tellement de monde que la photo était noire). Le lendemain était une journée de repos pour les boliviens. Si bien que tout ou presque était fermé. Je n’avais plus qu’à prendre mes jambes et me balader. Et je fus à plusieurs « miradors » d’oú j’ai pu admirer la ville de La Paz.
Capitale de la Bolivie, à 3650 mètres d’altitude et à trois heures du lac Titicaca. Ici on parle l’espagnol bien sûr, quoi que certains mots diverges du Pérou, et la deuxième langue est l’aymara. Langue ancienne parlée par les aimaras, peuple vivant sur les rives du lac. Souvenez-vous, les Uros parlent la même langue. Cette ville coincée entre les montagnes est riche d’histoires et de cultures. Mais je vous en parlerai plus tard, Il faut savoir garder le goût de la découverte.
A bientôt
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