J’ai eu vent de la nouvelle grâce au petit homme emmitouflé dans une peau de bête qui figurait sur les affiches de Photoquai. La 4e biennale des images du monde allait être exposée cet automne sur le quai Branly, au pied de la tour Eiffel. Amateur de photographie et preneur d’images à mes heures perdues, c’est tout naturellement que je fus séduit par cette exposition réunissant des photographes du monde entier. Et c’est peu dire, au total c’est plus de 40 photographes qui ont été exposé au grand public. Soit autant de projets qui ont vu le jour au travers de boîtiers à miroir. Autant de vues d’autres faces du globe du point de vue de ceux qui y vivent.
On est dimanche, le temps n’est pas très clément. Je traverse le pont de l’alma à la découverte d’autres cultures. A peine arrivée, il se met à pleuvoir à verse. C’est vraiment pas de chance me dis-je, mais pas question de faire demi-tour. C’est sous la pluie que je ferais mes premières photos, l’appareil sous le manteau comme pour protéger un nouveau-né. Néanmoins, cela n’entache aucunement la beauté des photos présentes.

 

Andrés Figueroa

Né au Chili en 1974, ce passionné de photographie s’appropriera le portrait comme moyen d’expression. C’est au travers de multiples personnages qu’il montre les différentes facettes de la culture de son pays. Notamment les cultures indigènes et métisses. Il dévoile des femmes, des hommes et des enfants qui, d’habitude, sont très peu considérés.
La série de photos qu’Andrés Figueroa nous présente se nomme Bailarines del Desierto (« Danseurs du désert »). Y figurent des personnes aux déguisements étranges : ils portent des masques d’animaux ou de monstres, de longues plumes, des jupes de tissus ou de poils. Le tout dans un tourbillon de couleurs. Ces costumes sont la preuve d’une grande ferveur religieuse où s’entremêlent croyances ancestrales et catholicisme. Ils sont confectionnés avec le plus grand soin. En effet, ils sont portés par les pèlerins de la Vierge de La Tirana, de San Lorenzo de Tarapaca, de la Vierge d’Ayquina et de las Peñas lors des danses, point d’orgue de chacune des célébrations.

Danseur du désert

 

Estan Cabigas

Les nouvelles cathédralesDiplômé du centre de journalisme Konrad-Adenauer de Manille aux Philippines, Estant Cabigas deviendra un photographe indépendant. Il s’intéressera aux comportements sociaux et aux expressions de foi de la spiritualité, mais aussi à l’architecture urbaine contemporaine.
C’est ainsi que naquit son exposition The New Cathedrals (« Les nouvelles Cathédrales »). Il y présente des lieux dédiés au shopping et au loisir pénétrés par l’Eglise catholique. Des lieux de culte s’introduisant dans les méga-centres commerciaux, mettant le spiritualisme face au matérialisme, la messe au milieu des lumières de la publicité.

 

Filipe Branquinho

Photographe originaire du Mozambique né en 1977, Filipe trouva sa voie lors de ses études au Brésil. C’est au cours de ces quelques années qu’il prendra ses premières photos et qu’il entamera son apprentissage en autodidacte.
Occupations
Dans ses photographies de l’Occupation, il met en scène habitants de Maputo dans leur quotidien. Ces photos qui paraissent banales à première vue, font en réalité ressurgir la culture et le contexte économique et social dans lequel évoluent ces personnes. S’y entremêlent le passé douloureux du Mozambique et le présent vivant et éveillé des nouvelles générations. C’est dans la tradition de la  photographie mozambicaine que Filipe Branquinho dévoile l’identité de ses personnages dans toute leur dignité.

 

Mohammad Anisul Hoque

Quest of selfMohammad Anisul Hoque, dit Anis, est né à Dacca au Bangladesh. Dans sa pratique de la photographie on retrouve ses passions pour les bonsaïs et le théâtre. Celles-ci nourriront son art et sauront agrémenter ses photos du monde vivant domestiqué.
Les photographies présentent de Quest for Self (« Quête sur soi-même »), faites dans des tons gris et bleus, semblent sortir de contes légendaires. C’est dans un amalgame d’ombres et lumières que le réel se confond à l’imaginaire. Toutes renvoient à une multitude de questions, le flou et l’incertain s’installent. Mohammad nous montre le chemin vers un monde inconnu ou trop peu connu, notre âme.

 

Rony- Zakaria - Un homme prieDeuxième partie

C’était un premier petit aperçu de toutes les découvertes du jour. Autant d’idées et de nouveautés ont fusées dans ma tête ce jour-là.

Photoquai – Deuxième partie

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Guide Partir au Pérou

  • Pays : France
  • Ville : Paris
  • Année : 2013

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